Grossesse et MICI : les dernières recommandations ECCO 2014



La prise en charge doit débuter avant la mise en route de la grossesse ; S'il est important de démarrer une grossesse à un moment où la maladie est en rémission, une supplémentation en folates, un sevrage tabagique et l'arrêt de certain traitements est à envisager avec les médecins avant la conception.

En dehors du Méthotrexate et de la Thalidomide, la plupart des traitements sont à faible risque d'effets secondaires au cours de la grossesse.

En cas de corticothérapie, mieux vaut (quand cela est possible) de ne pas dépasser la dose journalière de 15mg au delà de laquelle le risque de prématurité et utérine est augmenté.
Pour les Anti-TNF (Infliximab et Adalimumab), il est recommandé de les arrêter au 3ème trimestre de la grossesse car ils traversent la barrière placentaire.
Au moment de l'allaitement, les biothérapies et les immunosuppresseurs sont compatibles.

Une césarienne ne sera envisagée qu'en cas de maladie anopérinéale active.


Enfin, n'oublions pas, beaucoup de grossesses se déroulent « normalement ».

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