Et les levures ?

Avec de très nombreuses espèces différentes chez le mammifère, les levures contribuent à l’équilibre de la flore intestinale.

Des chercheurs ont montré qu’en retirant un gène codant une protéine (Dectin 1) chez la souris, celle-ci voit augmenter sa population de levures au niveau de sa flore. De plus, parmi celles qui ont développé une colite, les symptômes étaient plus sévères que chez les témoins.

De même,  des souris atteintes de colite aigue ont réduit leurs symptômes sous la prise d’un traitement anti-fongique.

Si dans des conditions « normales », les levures intestinales sont innocentes et bénéfiques, certaines situations les rendent enthéropathogènes.

Ce travail ouvre la voie à de nombreuses recherches chez l’homme.

 

Références

Publié dans la revue Science juin 2012